Pour terminer notre saison de ski de fond, le plateau de Beille nous a accueilli avec une belle couche de neige, un régal pour les derniers courageux...
On a vu l’eau de la cascade d’Ars, du ruisseau et de l’étang. On a vu aussi beaucoup de neige et on a failli ne
pas voir la cabane à demi enfouie. De quel côté est la porte ? Enfin le battant supérieur est dégagé. Une poussée et on saute à l’intérieur. Ambiance !
Abri sombre contrastant avec le soleil éclatant du dehors mais abri de rêve pour passer une soirée amicale autour de la fondue (fromage et poêlon en fonte portés jusque-là !).
Le lendemain, direction Port de Sounou pour les plus vaillants. L’effort des 6 bipèdes est largement récompensé par la vision rare, dans nos Pyrénées ariégeoises, de 4 bouquetins : Un score record au «Jeu des Animaux» !
Cette échappée hivernale en Couserans, sur « le Chemin de la Liberté » donne - comme son nom le rappelle - une belle opportunité d’évasion.
Raide au départ de la centrale électrique d’Estours et un peu chaotique dans la forêt, la pente s’adoucit ensuite en s’ouvrant sur une large combe bien enneigée. La traversée en raquettes, au soleil, est un régal jusqu’à la cabane de Subéra cachée à l’ombre à notre arrivée vers 15 h.
Pour se réchauffer pendant que Philippe N. repart aussitôt faire une reconnaissance de l’itinéraire du lendemain, Bernard entraîne ses coéquipiers dans la construction de l’igloo traditionnel. A chacun son rôle : Christine au sciage des blocs de neige, Philippe C. à la manutention, Bernard à l’assemblage et Françoise au colmatage. Après 3 heures de travail et les doigts gelés, nous étions fiers du résultat.
Bernard a pu dormir dans son igloo…mais pas toute la nuit ! A minuit, le duvet trempé, il s’est réfugié dans la cabane où 8 couchages bien au sec l’attendaient. Moralité : la technique d’abri des Inuits est au point mais l’effet du réchauffement climatique est fatal aux igloos ariégeois !
Le lendemain, toujours par grand beau temps, virée sur les crêtes en restant prudemment hors des coulées de neige. Face à ces paysages grandioses, une idée de traversée trotte dans la tête : Pourquoi pas fuir vers l’Espagne ?
Enfin nous pouvons chausser nos skis de fond, pour la première sortie nous étions à Prades, le soleil n'était pas au rendez vous, mais belle journée quand même...
Le temps est plutôt frais en remontant la vallée mais « Chacun sait qu’en avril, on ne se découvre pas d’un fil ! »
Contents de faire étape à la cabane d’Auruzan pour un casse-croûte au chaud. Puis c’est la traversée du ruisseau sur un fragile pont de neige. Prudence aussi avec les avalanches dans les pentes austères où les bipèdes en raquettes envient l’agilité des isards aperçus au loin.
Enfin, dépassant tout juste de la neige dans une ambiance polaire, le toit de la cabane de Neych.
Nous ouvrons la porte avec anxiété. Il y a de cela quelques hivers, l’eau du robinet avait coulé puis gelé, recouvrant l’évier, la cuisinière et le sol de 15 cm de glace, enchâssant les pieds de la table et des chaises. Jolie la patinoire ! Plusieurs heures de déblaiement au pic à glace avaient été nécessaires pour pouvoir quand même dormir dans ce «frigo». Cette fois-ci, le balai a suffi pour nettoyer les traces laissées par les rongeurs « qui adorent la farine ! »
Soirée sans feu – ça caille toujours - mais chaude ambiance à quatre grâce au Sauternes pour arroser la partie de tarot rituelle. Le vent souffle fort toute la nuit. « Merci, Arsène le berger qui a laissé des couvertures ! »
Le lendemain, le soleil est au rendez-vous. Il fait juste quelques degrés au dessus de zéro. La neige porte bien malgré la pente et un passage assez raide qui te fait zieuter en contrebas.
Au col, la vue est splendide sur les Redouneilles des Vaches … et des Brebis. A quand l’été et les verts pâturages ?
Dimanche 13.3, retour imprévu de quelques isards (5, la 6e ayant oublié ses chaussures) au Roc de Miglos avec un enneigement de rêve. Montés depuis Norrat, à pied, au col de Larnat, enfin nos raquettes ont servi et permis de remonter la piste jusqu'au Roc sur une neige immaculée et profonde (1,20 m mesuré par Gaby).
Spectacle féérique avec les sapins candélabres encadrant Endron, Valier entre Bassiès et Mont Ceint, et le Querquéou tout blanc comme Jean aurait souhaité qu'il soit le 2.2.
Au sommet immensité de la vue plus spectaculaire avec le rocher habillé de neige et de glace.
Autre surprise : le fauconnier de Bouan et sa buse américaine (cf photo du 1.3).
Retour sur la crête de la Lesse pour jouir pleinement du panorama et de la neige délicieuse.
Départ de Réal dans le Capcir – objectif Le Madre (2469 m)
L’arrivée à la cabane du Pla de Gril se fait à pied, les raquettes accrochées au sac tant le temps est doux. Le logis de 6 couchages sera vite occupé par 4 Isards et 2 Carcassonnais.
Cette cabane portant bien son nom, la saucisse accompagnée de patates du pays de Sault y sera cuite à point. Après ce bon repas et une partie de tarot agitée - où c’est toujours le même veinard
qui gagne ! - la nuit fût un peu bruyante.
Lever 7h, montée en raquettes en slalomant dans la neige à travers les pins à crochets. Facile pour celui qui n’a qu’à suivre le premier qui fait la trace et trop beau jusqu’au Madre et son
orry. Une vue à 360° de la Cerdagne à la Montagne Noire, comme on n’avait jamais eu sur ce sommet toujours venté et glacé en hiver. Cool pour une sortie de janvier bien printanière !
Equipe réduite de 3 Isards pour ce week end raquettes qui nous a emmenés dans l’Aston, à la cabane des Pranettes puis aux lacs peu connus (surtout l’hiver !) des Castelasse et de la
Peyre.
Beaucoup de neige nécessitant l’utilisation des raquettes dès Riète ...et de la pelle pour accéder à la cabane.
La vallée pour nous tous seuls, un temps magnifique, une neige stabilisée et portante : 2 jours de bonheur sauvage.
Françoise et Philippe
au Plateau de Beille le 8 février
Ce matin, nous démarrons plus tôt que d’habitude : c’est le 1er week-end des vacances scolaires et le grand beau temps est enfin annoncé en montagne, après plusieurs jours froids et neigeux durant lesquels la neige est tombée en abondance et à basse altitude. Cap sur la station du Chioula (la route d’accès devrait être meilleure que celle qui monte au Plateau de Beille). Mais nous avons sous-estimé la motivation et la frénésie des vacanciers : à peine dépassé le village des Cabannes, nous sommes stoppés par une file de voitures sans fin. Allez hop, demi-tour ! Nous irons donc à Beille. Quelques kilomètres plus haut et après nous être faufilés, grâce au talent de Christian, entre les véhicules qui chaînaient, nous émergeons de la mer de nuages qui flotte sur la vallée. Et là : magie de la neige qui scintille dans la lumière matinale du soleil et sous le bleu profond du ciel. Nous chaussons nos skis, ajustons nos bâtons et dès les premières longueurs de glisse, nous comprenons qu’aujourd’hui toutes les conditions sont réunies pour faire aimer ce lieu et la discipline qui s’y pratique à tous ceux qui les découvrent pour la première fois, tel ce jeune et sympathique couple de Saint-Girons : il fait grand beau, le manteau neigeux est exceptionnellement épais, la neige est douce et glissante… et pas besoin de s’habiller chaudement car il n’y a pas de vent. Bref, que du bonheur !
les isards sont allés dormir ce wek-end dans la cabane de Prat Mau située au dessus de Montferrier. Rassurez-vous il n'y avait aucun danger dans ce secteur , pente douce , uniquement en forêt, la cabane se situe à la lisière de celle-ci; pas de grandes pentes neigeuses au dessus.
5 randonneurs, 3 pour faire la trace et ce n' était pas de trop tant la couche était épaisse, les raquettes s'enfonçaient au minimum au niveau du genou et quelques fois bien plus dans une poudreuse somme toute lourde, qui fatiguait les Jambes
Mais quelle récompense quand arrivés dans la cabane après le ramassage du bois nous dégustâmes une excellente fondue grâce à Philippe qui nous l' a cuisinée dans un vrai poêlon, lourd, qu'il a lui-même monté.
Après la nuit où le vent tourbillonnait autour de la cabane, descente et re-trace profonde car la neige et le vent avaient effacé celles de la veille.
Sortie réservée à des montagnards expérimentés et aguerris dans ces conditions hivernales!!
Aujourd'hui, direction le col du Chioula ! Ce site, très différent du Plateau de Beille et de moindre altitude mais aux décors superbes, garantit aux skieurs des efforts intenses avec ses belles montées et de bonnes sensations de glisse dans les descentes. Ce jour-là, nous avons particulièrement dépensé beaucoup d'énergie à... lutter contre un vent glacial. Nous n'avons donc pas traîné en chemin : la pause déjeuner à la cabane de Sorgeat sera pour une autre fois, tout le monde étant d'accord pour se rabattre sur la salle hors-sac.
Ce jour-là , nous avons explosé le compteur avec 12 Isards au départ des pistes de Beille.
Dans ce cadre magnifique, le plaisir de glisse est assuré quel que soit le style adopté, alternatif ou skating (pas de patineur) et quels que soient le rythme ou l’âge de l’athlète !
Ces photos et cette vidéo ont de quoi convaincre les raquetteurs de s’initier au ski, n’est-ce pas ?
Ce jour-là , nous avons explosé le compteur avec 12 Isards au départ des pistes de Beille.
Dans ce cadre magnifique, le plaisir de glisse est assuré quel que soit le style adopté, alternatif ou skating (pas de patineur) et quels que soient le rythme ou l’âge de l’athlète !
Ces photos et cette vidéo ont de quoi convaincre les raquetteurs de s’initier au ski, n’est-ce pas ?